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Nouvelle érotique écrite en français. Le contenu peut choquer (pédo). |
Pfiou! Quelle soirée! Pas étonnant que le réveil soit difficile. Le soleil est à peine levé et il fait déjà assez chaud, même dans notre cabane. Tout le monde dort encore, Aline lovée contre moi d'un côté, Julie qui me tourne le dos de l'autre. Je me lève en vitesse pour aller préparer le déjeuner, j'ai ce qu'il faut dans mon sac mais c'est quand même une vingtaine de bols de lait et de tartines que je dois faire... Petit à petit les fillettes émergent de la forêt et la paisible prairie se transforme en aire de pique-nique. Étrangement mes filles ont l'air fatiguées et font la tête, surtout Sarah, c'est bizarre parce que pourtant elle est partie se coucher bien avant moi, elle devrait être en forme. Je crois bien que je vais aller faire un petit tour au lac; j'ai demandé aux filles d'amener leur maillot de bain au cas où elles voudraient se baigner donc je vais profiter du déjeuner pour avoir un petit moment de tranquillité. Le lac est aussi calme qu'hier, moins magique, mais aussi calme. Je vais faire un tour vers les rochers, la géologie ici est incroyable: il y a un gros ensemble de blocs de pierre que les enfants se lassent pas de vouloir escalader (même si ce matin il n'y a personne) et il y a dû avoir un glissement de terrain qui fait qu'on peut passer en dessous d'un de ses rochers et circuler entre les gros blocs de pierres; c'est assez compliqué à décrire, mais j'ai toujours apprécié emprunter des chemins secrets... - Tu viens Camille, on va se baigner! C'est la voix d'Eléonore, elle n'est pas si lointaine que ça, les filles ne doivent pas être bien loin. - 2 secondes je vais faire pipi! La voix de Camille est beaucoup plus proche par contre, elle doit être juste au dessus de moi! Et en effet elle entre rapidement dans mon champ de vision, elle est sur les rochers, là où on ne peut pas la voir de loin; ce qu'elle ne sait pas c'est que je suis juste en dessous d'elle et que je l'observe. Je décide de rester discret et d'admirer le spectacle: elle baisse rapidement son jean, sa culotte part avec. Elle reste immobile un moment, comme si elle réfléchissait, puis elle vient poser un pied sur les deux rochers qui sont au dessus de moi. Je panique un peu, il suffirait qu'elle regarde en dessous d'elle pour me voir, heureusement elle garde le visage en avant en baissant ses fesses: elle a décidé de faire pipi dans la crevasse, dans ma crevasse. La première chose qui atteint mes sens est l'odeur: l'entrejambe de Camille est à 50 centimètres de mon visage tout au plus, et mon nez reçoit toutes les effluves de sueur et d'urine; je sais que la journée d'hier a été épuisante, mais j'ai du mal à croire qu'elle puisse sentir aussi mauvais, même si honnêtement, les odeurs ne me dérangent pas plus que ça, au contraire, c'est stimulant. Discrètement, je me recule pour ne pas me recevoir d'urine sur la figure; lorsque je lève la tête pour admirer son entre-jambe, la première chose que je vois est son anus: bien usé apparemment, et surtout poilu, quelques traces marron tournent autour, d'ailleurs cette saleté à laisser une petite traînée brune sur le fond de sa culotte. Pas la peine de préciser que malgré les plusieurs orgasmes d'hier soir, mon sexe a repris de la vigueur. Mon attention revient sur sa chatte lorsqu'elle commence à faire pipi. Son urine coule lentement, elle descend jusque sur son anus avant de tomber sur le sol à mes pieds. Son petit trou se contracte au contact du liquide chaud et je peux même entendre un pet presque inaudible mais dont l'odeur me confirme que je n'ai pas rêvé. J'ai toujours su apprécié le voyeurisme, et contrairement à ce que la plupart des gamines pensent, Camille est très attirante; et c'est là que ses fesses m'apparaissent les plus belles: lorsqu'elles pendent dans le vide, avec de l'urine qui y cascade comme une rivière entre 2 montagnes. Je reviens à la réalité lorsque son anus s'entrouvre, elle n'a pas l'air de pousser pourtant le bout d'un étron sort naturellement de l'orifice et tombe lentement sur le sol. Je reste scotché tant le spectacle qu'elle m'offre m'excite, sa merde doit bien faire une dizaine de centimètres et un diamètre assez important, pourtant elle n'a pas forcé du tout. Un deuxième morceau, aussi gros et long que le premier s'échappe et atterrit à côté de son jumeau sur le sol; l'odeur est forte, l'urine, la merde et la sueur se mélangent, et le simple fait de baisser mon caleçon et mon pantalon suffisent à amener ma jouissance. De son côté elle pousse un long soupir et contracte une dernière fois son trou du cul avant de se relever et partir en vitesse sans prendre la peine de s'essuyer. De mon côté j'arrose ses restes avec mon sperme, c'est peu comparé à hier mais ça reste important. J'attend d'être sûr qu'elle soit assez loin pour me mettre à haleter et reprendre mon souffle. Ce fut bref mais intense. Ça fait longtemps que j'ai pas volé d'orgasme comme ça, j'ai jamais trouvé ça réprimendable en un sens, ça fait de mal à personne; mais une fois le plaisir passé, je quitte ma cachette et retourne vers le lac. Je me pose sur le rocher où je suis rester 2 bonnes heures hier soir. Ça me fait légèrement culpabiliser de repenser à ses événements après que mes yeux aient profité de Camille... Peut-être pas de la culpabilité envers Aline mais plutôt envers... - Oh salut Arthur! T'es venu te baigner toi aussi? - Vous surveiller surtout, je réplique. C'est Lou qui m'a sorti de ma rêverie. Elle arrive avec Gabrielle, Sandra, et Charline (pas la peine de préciser que celle-ci me gratifie de son éternel coucou). J'enfile en vitesse mon maillot de bain que j'ai eu l'intelligence de laisser traîner dans les environs. Petit à petit, les fillettes émergent de la forêt, la plupart armées de leur shampoing et serviette; les miennes aussi arrivent: Camille, Eléonore, Sarah qui porte Julie. Et Aline avec avec son maillot de bain hyper-serré, et surtout très court en bas; elle aurait pu se balader seins nus que ça aurait été pareil, en plus le maillot lui fait des fesses toutes rondes comme les miennes. Elle va tout de suite vers Arthur et nous fait juste un petit sourire; on lui répond par des regards noirs, même Julie a l'air menaçante. Moi aussi je lui en veux à Arthur d'avoir fait l'amour à Aline et pas à moi, le pire c'est que je suis sûre qu'Aline a fait ça exprès pour nous narguer. - Ignorez-là, nous dit Camille. C'est ce qu'il y a de mieux à faire. - D'accord ze vais essayer, je dis. Sarah répond pas, elle se contente d'aller vers les rochers, loin du groupe, et de se mouiller les pieds avec Julie. Elle a l'air très triste. Moi je suis pas triste, juste énervée contre Aline. Mais pas trop contre Arthur, c'est pas trop de sa faute, je crois qu'il sait pas à quel point je l'aime, peut-être que c'est de ma faute, je lui ai pas dit à quel point je l'aimais. Et puis je fais un drame dès qu'il m'embrasse, c'est pour ça qu'il m'a pas fait l'amour! Il faut pas que j'y pense, je vais aller nager. L'eau est plutôt chaude, c'est agréable. J'ai pied pour l'instant, mais j'ai bien envie d'aller un peu plus loin. J'ai plus peur maintenant qu'Arthur m'a appris à nager. Je fais un peu le tour du lac, je vais vers les rochers qui sont à moitié sur terre et à moitié dans l'eau. Il y a presque personne par là, je vois Arthur nager vers moi, il est rapide dans l'eau. - Tu t'en sors? il me dit en s'approchant pour avoir pied. - Oui ça va, je réponds. Mais c'est un peu fatiguant quand même. Alors il me prend dans ses bras. - Elle te plaît cette sortie en montagne? il me demande. - Oui z'aime bien. Pourquoi tu me demandes? - Je sais pas... Je vous sens un peu... à cran. Surtout Sarah. Je sais pas si je devrais le dire, il serait sûrement furieux s'il savait qu'on l'a observé hier. Alors je vais être suptile: - Ben... Sarah elle est triste pasqu'elle croit que tu l'aimes pas. - Quoi? il me dit étonné. Mais c'est stupide, je l'adore! - Alors pourquoi t'as passé toute la journée d'hier avec Aline au lieu de nous. Il se tait, il doit réfléchir à quoi répondre: - C'est plus compliqué que ça, j'aime aussi Aline et... - Et t'es amoureuse d'elle. Il râle, je dois l'empêcher de se concentrer en l'interrompant. - Nan, c'est pas ça, c'est plus complexe. - Ze comprends pas pourquoi tout les grands sont aussi compliqués. - C'est parce qu'on a plein de choses dans la tête. - Ben c'est nul! Vous avez qu'à la vider vot' tête. - Si seulement c'était aussi facile, il soupire. - C'est facile, c'est vous, les grandes personnes qui rendez les ssoses compliquées. Moi ze crois que la vie c'est comme dans les zeux vidéos et que le principe c'est de s'amuser. - Sauf que la vie n'est pas un jeu vidéo, il me répond. - Si! je répond en criant. Le but c'est de s'amuser le plus possible. Mais vous trouvez que c'est trop facile alors dans votre tête vous inventez des difficultés. Vous pensez que la vie elle est difficile mais c'est à cause de vous qu'elle est comme ça! - ... - Ze suis désolée d'avoir crié. - Nan tu as raison, il me répond après un long silence. Tu veux savoir? Et ben j'ai une amoureuse, mais c'est pas Aline. Je suis désolé de vous avoir rendues tristes. - Tu sais moi ze m'en fisse que tu fasses l'amour à Aline. Mais si tu le fais pas à moi c'est pasque tu m'aimes moins? - Pas du tout ma puce. C'est juste que je ne peux pas, t'es trop jeune. - Z'aimerais bien être plus grande, je me plains. Pourquoi tout ce qui est marrant est interdit aux petits? - Si tu veux on peut faire des préliminaires, puisque personne nous regarde? Je suis un peu interloquée, pas pasque je sais pas ce que c'est les préliminaires, je sais bien que c'est un truc sexuel. Mais j'aurais jamais cru qu'il me proposerait. - Ça veut dire que tu m'aimes? Il me répond avec un bisou sur le coin des lèvres. - Ça veut dire que je t'aime. - Moi aussi. Moi aussi je pose un bisou sur ses lèvres, comme font les amoureux. On est pas des amoureux mais on fait les même trucs que des amoureux. Alors c'est comme si on était des amoureux. Je le sens poser ses mains sur mes fesses, les passer sous mon maillot pour que ses doigts me caressent entre les jambes; en haut de ma fente, vers le trou de ma zézette, et même plus bas entre mes fesses et sur mon petit trou. - Ça fait du bien, je murmure. - C'est normal, il me chuchote. Je veux te prouver que je t'aime autant qu'Aline. Je souffle un petit "merci", puis je me cramponne du mieux que je peux à lui et je laisse les sensations venir à moi. Il se met contre le rocher, j'ai la tête contre son épaule, je sens ses doigts appuyer de plus en plus sur ma zézette quand il passe dessus. Je me sens faire pipi un peu, comme hier sous la tente avec Camille. Je pense que c'est dû à l'excitation: ces petits papillons qui dansent dans mon ventre lorsque je fais ce genre de choses. Je pourrais presque m'endormir comme ça, dans l'eau, contre Arthur, avec ses mains sous mes fesses. Ses doigts commencent à appuyer avec beaucoup d'insistance, alors je me relâche totalement. Je sens ses index entrer dans chacun de mes petits trous. L'un devant, entre mes lèvres, où c'est très serré mais où la sensation me donne envie de faire pipi; et l'autre derrière, dans mon petit trou à caca qui se laisse pénétrer facilement parce que je suis détendue. J'aimerai que cette expérience dure très longtemps, toute la vie. J'ai l'impression de plus être dans mon corps mais de sentir quand même les sensations, comme dans un rêve. Il agite ses doigts dans mes trous maintenant et les papillons se font de plus en plus rapides, et j'ai l'impression qu'ils chauffent mon ventre. Puis tout à coup, c'est comme si l'un de ces papillons s'enflammait et mettait le feu à tout les autres pour qu'ils fassent de la chaleur dans tout mon corps! Cette fois je sens bien que je fais pipi, mais c'est dans l'eau donc c'est pas grave, et puis Arthur s'en fiche aussi, il me refait des bisous en retirant très lentement ses doigts; ça aussi ça me fait plaisir, comme si je faisais caca, mais sans me salir, c'est super comme sensation. Comme si je me vidais... Comme si je me vidais de tout ce qu'il y avait de désagréable dans mon corps pour garder que ce qui fait du bien. Et surtout j'ai chaud, dans ma zézette, dans mes fesses, dans mon ventre, partout. Et c'est si bon... - Eléonore, réveille toi. Je sursaute, je me suis endormie dans l'eau! Heureusement qu'Arthur me porte. - Alors, tu as aimé? il me demande. - Heu... Oui c'était super. Merci beaucoup! je réponds en l'embrassant sur la bouche. Je suis désolée d'avoir cru que tu m'aimais pas. - Moi aussi je suis désolé, il me dit en me rendant mon baiser. Heureusement qu'elle pense à moi elle. Je sais pas ce que je ferais sans Julie. Le problème c'est qu'elle peut pas me dire de mots gentils pour me consoler, juste des gestes, des caresses et des bisous. Mais ça me suffit en fait, c'est tout ce que je veux. Là elle est allongée entre mes jambes, à moitié dans l'eau, elle dort sur mon ventre qu'elle doit trouver très confortable. Il faut dire qu'il est mou, grâce aux bonbons. Et elle elle s'en fiche que je sois grosse, elle est très intelligente, mais ça les autres le voient pas; et son intelligence ça la fait savoir que je suis gentille. C'est peut-être pour ça qu'elle ne parle qu'à moi... - Camille, elle murmure. C'est bien elle, qui vient vers nous; pourquoi? - Tu pense encore à hier? elle demande en s'asseyant à côté de moi. - Laisse-moi tranquille. - Je comprends que tu sois énervée mais... - Tais-toi. Je veux pas te parler. Et je m'en fiche que tu dises à tout le monde que je suis une cochonne, je veux juste que tu partes. Elle se tait mais elle part pas. J'ai presque les larmes qui me reviennent mais je veux pas qu'elle me voit pleurer comme hier. - T'es aussi méchante qu'Aline, je lui dis. T'es même pire parce que ce que t'aimes c'est me faire souffrir. Je peux pas me retenir et je laisse échapper un sanglot. - Toi et moi on sait très bien que c'est faux. - ... - Moi aussi je trouve ça odieux ce qu'a fait Aline, mais c'est pas une raison pour rejeter la faute sur les autres. Ce qu'elle fait et ce que je fais, ça n'a rien à voir; et puis....... nan rien. Elle s'en va. Au fond je sais qu'elle a raison, elle voulait sûrement ajouter qu'en plus j'aime ça mais que je veux pas me l'avouer. C'est peut-être vrai, mais j'y peux rien, c'est comme ça: il y aura toujours la Sarah gentille, et la Sarah cochonne. Je reste un moment sur le rocher à contempler le lac. Aline bronze au soleil avec son maillot de pute. Et Arthur est loin des autres, avec Eléonore, je vois pas trop ce qu'ils font, mais ils sont très proches l'un de l'autre... - Allez les filles! crie Rebecca pour que tout le monde l'entende. Commencez à ranger vos affaires, on doit être rentrées pour midi. Merde... Il va encore falloir marcher jusqu'en bas. J'aimerais profiter encore un peu du calme mais Julie se lève et je veux rester avec elle. Je lui prends la main et on retourne à la cabane. Camille y est déjà, elle paresse au soleil. Je mets rapidement mes affaires dans mon sac de couchage et j'aide Julie à ranger le sien. Pendant ce temps celle-ci va vers Camille, je m'apprête à lui dire de revenir mais elle s'assoit à côté d'elle, et elle pose sa tête sur son ventre, pour dormir. Je suis presque choquée, comment ça se fait qu'elle soit si confiante avec une fille comme Camille?! Celle-ci fait quelque chose d'encore plus fou: elle caresse les cheveux de Julie, comme si c'était son amie! Pourtant elles se connaissent à peine! Je me sens presque trahie! Comme si Julie aimait Camille autant que Moi! - Eh non, je suis pas qu'une grosse truie odieuse, ironise Camille en me regardant dans les yeux. C'est affreux, je me sens coupable de la juger comme ça maintenant... Alors qu'en fait elle a raison: c'est contre Aline que je dois être énervée, pas contre elle. C'est vrai qu'elle a été méchante mais... - T'as raison, c'est de ma faute, je lui dis en m'asseyant à côté d'elle. Je suis désolée d'être énervée contre toi. - Je te pardonne, elle répond. Tu sais, cette histoire d'esclave je voyais juste ça comme un jeu, je suis désolée que t'aies eu si peur et... j'aimerais qu'on oublie cette histoire. - Amies? demande Julie qui semblait tout comprendre de ce qui se passait. - Oui, on répond toutes les deux en même temps. Amies. C'est à ce moment qu'Arthur, Eléonore et Aline arrivent. Ils font leur sac et on est prêts à partir. Heureusement la descente de la montagne est plus rapide et moins épuisante que la montée; même si elle reste fatigante. Julie est revenue vers moi, elle me prends la main. Comme à la montée Eléonore est en tête, suivie d'Arthur et Aline, et Camille, Julie et moi derrière. Cette fois Aline parle presque pas, comme si Arthur était devenu moins intéressant pour elle, ça me remonte un peu le moral de savoir ça. Le trajet est très silencieux, je parle un peu avec Camille, elle est assez sympa en fait, c'est juste qu'elle arrive pas à le montrer. C'est un peu comme si elle avait elle aussi un côté cochonne, mais elle le cache moins que moi; elle a beaucoup de courage. On arrive au bus à midi, heureusement l'hôtel est pas loin et on arrive là-bas à 13h. On va tout de suite manger, ça tombe bien parce que je meurs de faim! - Alors les filles, vous avez aimé cette sortie, nous demande Arthur. - C'était trop cool! s'exclame Eléonore. - C'est vrai que c'était sympa, ajoute Camille. - Je garderai des souvenirs inoubliables de la soirée d'hier, pour sûre, fait Aline de sa voix la plus désagréable possible. - Et toi Sarah? - Ch'était bien, je marmonne, plus concentrée à déguster mes pâtes. - Et toi Julie? - Pâtes. J'en veux encore à Arthur pour hier soir. Énormément. Je sais que c'est Aline qui l'a attiré dans son piège, mais c'est aussi de sa faute, il fait pas assez attention à nous. - Qu'est-ce qu'on fait cet après-midi? demande Eléonore. - Rebecca vous montrera comment faire vos costumes, on prévoit un petit jeu ce soir et vous pourrez les utiliser. - Cool! - Costumes, murmure Julie en rajoutant un peu de bave dans ses pâtes; je vais l'aider à manger. ... Une fois le repas fini on monte un moment dans nos chambres. La plupart des filles prennent une douche, même si elle se sont déjà lavées ce matin au lac. Je sais pas comment elles font pour vouloir être aussi propres! Moi je suis épuisée et je m'écroule sur mon lit, je ne veux plus penser à rien. En temps normal quand je suis de cette humeur je me masturbe, mais là avec les filles dans la chambre c'est impossible. Mes habits puent la sueur, et je commence à avoir des crampes d'estomac, mais ça c'est normal, ça va faire 4 jours et demi que je me retiens de faire caca: ça doit faire partie de mes jeux préférés, garder son caca le plus longtemps possible, et surtout profiter de sa sortie pour avoir le plus de plaisir possible. C'est sale mais ça m'aide à me contrôler, peut-être que sans ces petits moments de détente je ferais les même bêtises que Camille. D'ailleurs elle est assez silencieuse elle aussi, je sais pas si c'est de ma faute mais personne parle, même Eléonore joue sur sa Nintendo. Elles doivent encore penser à hier et avoir pitié de moi parce que j'ai pleuré devant elles... Il faut que je pense à autre chose. Sinon je sens que je vais encore pleurer. - Je descends pour aller faire les costumes avec Rebecca, je les informe. - Costumes! gémit Julie en m'indiquant qu'elle veut venir avec moi. Je la prends dans mes bras et on descend à la salle de jeu. - Tu crois qu'elle est encore triste? me demande Eléonore sans quitter des yeux sa Nintendo 3DS XXL qu'elle a eu pour noël avec l'édition collector limitée de "The Legend of Zelda: Skyward Sword" et qu'elle est très fière de m'exposer. - Bien sûr qu'elle y pense encore, je lui dis comme si c'était évident. Tu sais, Sarah elle aime beaucoup Arthur et... - Elle est amoureuse? - On peut dire ça comme ça, le problème c'est qu'elle sait qu'Arthur n'est pas amoureux d'elle, mais ça lui fait quand même de la peine parce qu'il est... - Pasqu'elle est moche? - Dis pas ça, elle est assez belle, c'est juste que... - Pasqu'elle est sale alors? - ... Oui voilà. - Ben elle a qu'à pas être sale. Pourquoi elle est sale comme ça d'abord? - C'est compliqué, c'est parce qu'elle aime bien ça en quelque sorte. - Mais alors c'est normal que les autres filles l'aiment pas. Elle a qu'à être propre. - C'est pas aussi facile. Elle aime bien, mais il y a une partie d'elle qui aime pas. Enfin, elle quitte des yeux son jeu et tourne sa tête vers moi, comme si je venais dire une bêtise: - Ça, c'est impossible. On peut pas aimer et pas aimer quelque ssose en même temps, on deviendrait folle. - Pas forcément... Mais ça donne une sensation de mal-être, comme si on était pas soi-même. - Ça doit pas être cool. - Nan... Mais c'est ce que vit Sarah tout les jours. Elle réfléchit un moment, elles ont jamais été proches toutes les deux, mais j'aimerais vraiment qu'Eléonore puisse comprendre le problème de Sarah. - Elle a pas de ssance... Rien de plus, elle retourne son attention sur sa console. - Allez viens, on va faire nos costumes. Et on rejoint les autres filles dans la salle de jeu. Il y a du monde et du bruit, Eléonore file immédiatement dans la caisse à matériel pour trouver du tissu. Je vais m'asseoir vers Julie et Sarah; celle-ci est en train de découper dans du carton, j'arrive pas à voir ce qu'elle veut faire. - Tu veux te déguiser en quoi? je lui demande. - En papillon, je suis en train de découper des ailes. - Cool... Et toi Julie? Elle est en train de dessiner et prête à peine attention à nous: - Yéti... elle murmure en me montrant sa feuille. Elle a dessiné un espèce de gros ours géant, sûrement un truc qu'elle a vu dans un dessin animé à la con ou un truc comme ça. - T'aurais été mieux en princesse... je lui dis, enfin c'est comme tu veux. - Tu peux lui faire son costume? me demande Sarah. - Pas de problème. Ça me fait plaisir de voir que Sarah accepte que je sois proche de Julie; elle y tient beaucoup parce que c'est sa première amie et elle avait l'air effondrée ce matin rien qu'à l'idée que Julie puisse m'apprécier. Faut dire que Julie et moi, on n'était pas très proches avant ce matin. J'étais fatiguée, elle est venue se reposer vers moi, et c'est tout. Pourtant j'ai déjà été méchante avec elle, mais c'est comme si elle s'en fichait, qu'au fond elle m'aime bien même si je suis pas la plus gentille... Même moi je le sais que je peux être détestable des fois, et je me suis habituée au fait de pas avoir beaucoup d'amis, d'ailleurs mes seules copines ne traînent avec moi que parce que j'ai des sous. Ça m'a jamais rendue triste, question d'habitude... Bon, je dois bosser sur le costume de Julie, ensuite je ferai le mien. - Aline tu peux venir m'aider? J'arrive pas à attacher les deux bouts de mon costume. - J'arrive. C'est Charline qui demande mon aide. Bien sûr que t'arrive pas, c'est pas avec un vieux bout de scotch que ça va tenir, pourquoi pas de la colle le temps que tu y es? - Essaie de mettre une agrafe ça ira mieux. Elle reste un moment silencieuse, puis elle me demande: - Tu sais où il est Arthur? Qu'est-ce que ça peut te faire? Il te remarque à peine, tu crois vraiment que t'as tes chances avec, espèce de cruche? - Il a un après-midi de libre. Il doit être dans NOTRE chambre. - D'accord. Elles sont gonflantes, j'ai pourtant mis LE short! Il m'a pas quitté des yeux hier, ça devrait vous suffire pour comprendre que j'ai gagné! J'aurais dû le baiser en public... Au moins ça a calmer les ardeurs d'Eléonore et de Sarah, elles ont apprécié la vue... - Voilà c'est fini, elle me fait le plus niaisement possible. Elle m'expose sa jolie robe de princesse noyée de paillettes et de coeur en carton grossièrement scotchés çà et là. C'est pas de la haute couture, mais ça lui permettra de passer inaperçue parmi les échecs stylistiques de ses camarades. Elle a au moins eu l'utilité de me faire penser à aller rendre visite à Arthur, je me demande ce qu'il fait là-haut... Je monte les escaliers et entrouvre discrètement la porte de notre chambre. Il parle à quelqu'un: - Toi aussi tu me manques ma puce. Mais t'inquiètes pas je reviens après demain, et puis il y a Ambre, Lucie et Noémie avec toi. - Oui mais c'est moins bien qu'avec toi, je suis triste sans toi. La voix pleurnicheuse vient de son ordinateur, il doit discuter via sa cam. Et en effet en entrant je vois sur son écran la baleine de 9 ans qui doit être sa petite copine. Oui, grosse est le meilleur mot pour la qualifier, j'ai presque honte d'avoir sucer la bite du mec qui la pénètre régulièrement. J'ai une soudaine envie de violer Arthur, là, maintenant, devant sa copine, mais je sais qu'il acceptera jamais: il peut tromper sa copine, mais il osera jamais le faire devant ses yeux. - Bon, je dois partir maintenant, dit Arthur qui avait remarqué ma présence. À dans 2 jours. - Au revoir, tu me manques beaucoup! Et... coupé. - Snif snif, je fais en prenant l'air le plus attristée possible, les aux revoir sont toujours difficiles. - Qu'est-ce que je dois comprendre par ce sarcasme? - Rien du tout, je dis stupéfaite qu'il puisse croire un instant que j'ai pu porter atteinte à son ego. Je suis sûre que ta copine te manque énormément, et si t'es aussi bon amoureux qu'amant, je comprend que celle-ci puisse pas se passer de toi. - C'est bon j'ai compris, il fait en soupirant. De toute façon il fallait que je te parle de ça. - Ça, devra attendre, il faut aller manger et les derniers préparatifs de ton merveilleux jeu n'attendent que toi. - OK... il me dit résigné. Mais tu y échapperas pas ce soir. C'est bien ma veine! Me voilà condamnée à subir un de ses longs discours d'homme torturé et passionné à la fois. Au moins j'ai jusqu'à la fin de soirée pour préparer des répliques cinglantes à lui envoyer dans la tronche... Dans le réfectoire toutes les filles sont dans leur costume, un vrai bordel: ça gueule de partout, et il y en a pour tout les goûts: des princesses, des chevaliers, des grenouilles, des durs, des mous, des ronds, des carrés, des recyclables... Ne laissez jamais vos gosses faire leur propre costume, c'est du viol visuel! J'oublie ma détresse en mangeant mes spaghettis, eux aux moins ils me font de l'effet. Arthur prend même pas la peine de manger avec moi, je me retrouve en compagnie de Charline et Gabrielle. Elles sont assez chiantes je dois dire, alors que toutes les autres ont arrêté de parler d'Arthur sans arrêt, ces deux là essaient encore de se faire remarquer. Gabrielle ça va encore, elle est pas spécialement moche mais elle est bien trop bavarde pour plaire à Arthur. Par contre Charline c'est une autre histoire, 9 ans, niaise comme pas possible et un corps tout immature à faire bander tout les pédophiles en quête d'insouciance! C'est injuste! Trouve-toi un autre mec, il est à moi celui-là! J'étais là la première et j'ai bien marqué mon territoire! Bon, faut que je me calme, après tout elle peut bien croire ce qu'elle veut, on va pas décevoir les enfants qui croient fort au père-noël, c'est pareil ici. Je reste la plus belle et son amante potentielle après tout; mais quand même... Le repas se passe sans accro pourtant. J'ai le plaisir de voir les filles de mon groupe dans leurs jolis costumes. Julie est en yéti, allez savoir pourquoi... Sarah en papillon, enfin, plutôt en larve qui a pas fini de muter, je prends même pas la peine de la complimenté sur son collant qui souligne ses kilos en trop dans le cul. Camille en magicienne, rien à dire de plus, elle a pas de formule magique pour devenir belle. Et Eléonore en chevalier, je crois: en tout cas ça a une armure en aluminium et une épée en carton. Moi j'ai ma belle robe bleue qui m'arrive aux cuisses, mon shampoing Garnier aux extraits de je-sais-pas-quoi qui me donne des cheveux magnifiques, plus de 75% de ma peau exposée, et ça me suffit pour ressembler à une princesse, la princesse des princesses même. Le reste de la soirée est barbante au possible, une série de jeux, d'énigmes, et d'autres machins comme ça chiant comme tout, Arthur a pourtant l'air passionné par ce qu'il fait, il est déguisé en druide. J'endure de longues heures de niaiseries, je comprends pas comment Arthur peut être intéressé par ça; est-ce que c'est juste pour se rapprocher des gamines et se trouver un plan cul potentiel? Impensable, il a moi pour ça; moi je suis nymphomane, lui il est romantique. C'est moi qui devrait varier les conquêtes, pas lui. En tout cas il me fera pas croire qu'il a la passion du métier, il est pas comme ça. C'est pas un de ces mecs gays, niais au possible, qui vit dans son monde où tout le monde il est gentil tout le monde il est beau. Il est bizarre, ça c'est sûr; mais bon, au moins il sait s'y prendre quand on baise, c'est ce qui compte. Heureusement la soirée reste courte, après la journée qu'elles ont eu les gamines s'épuisent vite et après une petite demi-heure de rangement tout le monde retourne dans sa chambre. À peine entrée je me déshabille totalement et me jette sur le lit. Arthur s'assoit à côté de moi. - J'espère que t'es en forme, j'ai peur d'être déçue ce soir, après ce que tu m'as fait hier. Il se tourne vers moi avec une mine exaspérée... bon, il a l'air décidé à vouloir se servir de sa bouche d'une autre façon que celle que j'attendais. - J'ai fait une connerie hier soir. - Quoi? - Je... J'aurais pas dû faire ce que j'ai fait. Ça c'est la meilleure! Après tout ce qu'on a fait c'est maintenant qu'il dit ça! - Tu rigoles? C'était de loin la soirée la plus magique qu'on ait passé! Même moi je crois avoir jamais jouis autant en si peu de temps et avec une seule personne! - Le problème vient pas de là, il me dit en mettant 5 ans à trouver ses mots. Hier, j'ai vraiment eu le sentiments que je faisais l'amour avec toi, c'était plus que sexuel, c'était... - Ah non! je m'écris. T'es pas comme ça toi?! - Comment ça? - Tu vas pas te plaindre que tu m'as fait l'amour! J'en ai marre des mecs qui couchent avec moi et qui me font un mélodrame à propos de leur pauvre femme qui s'inquiètent pour eux en ce moment! T'es pas comme ça, je sais que tu sais apprécier une relation malhonnête en en tirant du plaisir, je t'aurais pas baisé si j'étais pas sûre que tu ressentirais pour moi ce que tu ressens d'habitude pour ta grosse copine. En disant ça je me suis rapproché de lui, une main sur son bras, l'autre sur son bas ventre, prêtes à agir dès que l'occasion se présentera. - Tu peux pas comprendre... Il s'agit pas de plaisir, il s'agit pas de sexe, c'est de l'amour. Ce que je fais avec Sophie doit pas être comparable avec ce que je peux faire avec toi ou Eléonore, ça doit être unique et... - Comment ça avec Eléonore? Pas de réponse. Je le sens chercher ses mots. Est-ce qu'il s'est vraiment tapé la gamine? Je pense que je l'aurais su si c'était le cas. À moins que... - Au lac, ce matin! je m'exclame. T'as osé! - Je crois que t'es mal placée pour me faire la morale. - Mais ça a rien à voir! je m'indigne. Tu peux me baiser lorsque t'as pas ta grosse copine à disposition, mais comment tu peux en baiser une autre alors que t'as une bête de sexe à disposition! Cette fois je lui ai cloué le bec. Il a l'air totalement indigné parce que je viens de dire. Il doit être en train de chercher un truc à répondre, mais au fond il sait que j'ai raison. Rien ne justifiait qu'il baise une gamine de 9 ans lorsque je suis disponible! - Comment tu peux dire des choses comme ça, il soupire en se relevant du lit. - Au lieu de soupirer tu pourrais me donner des vraies réponses, je rétorque. - Ça servirait à quoi! il réplique en haussant la voix. T'es tellement butée que même avec la vérité devant les yeux tu refuserais de remettre ton attitude en question. - On parle pas de moi là! - En fait, t'es simplement jalouse. Camille avait raison, hier soir on a fait ce que tu voulais qu'on fasse, rien de plus. Parce que tu pouvais pas supporter que les autres filles puissent m'aimer autant que toi! Il sort en claquant la porte... Quel con! Il peut être si énervant quand il s'y met!....... J'ai aucune envie d'y penser plus longtemps ce soir. Allongée sur mon lit, je contemple Eléonore qui est en train de nous réaliser un exploit athlétique, j'ai peut-être parlé trop vite en fait... - Et voilà! s'exclame-t-elle après avoir réussi à passer ses deux pieds derrière sa tête. Tu vois que z'peux! J'applaudis, Sarah et Julie font de même. - Par contre ze veux bien de l'aide pour me remettre normalement... C'est dingue ce qu'on peut faire quand on s'ennuie. Pourtant la soirée a été assez mouvementée, mais on est toujours pas fatiguées et on est toutes les 4 en train de jouer à action ou vérité... - À ton tour Sarah. - Ok... Camille, action ou vérité. - Vérité. - Est-ce que t'as déjà fait l'amour? elle me demande. - Ça tu vas le regretter, je murmure. - T'es oblizée de répondre, me rappelle Eléonore. - Oui je l'ai déjà fait. - Ben raconte! Je râle: - Ben avec ma copine, Célia. elle a 11 ans, cheveux noirs, toute petite et super mignonne. - Et vous avez fait quoi? - Ben... on s'est caressées, léchées, et doigtées. - Elle t'as mis des doigts dans les fesses? demande Eléonore en pouffant. - Bien sûr, je réplique très sérieuse. Plusieurs fois, c'est super agréable. Cette fois Sarah se joint aux rires d'Eléonore. - Tiens Sarah, puisque tu veux rigoler, action ou vérité? - Vérité, elle répond en reprenant son sérieux. - Est-ce que tu te mets souvent des doigts dans les fesses lorsque tu te masturbes? Elle devient complètement livide face à ma question. Eléonore et Julie ne disent rien, elles veulent connaître la réponse elles aussi. - Ben... - T'es oblizée de répondre! - Mais c'est gênant, murmure-t-elle en baissant la tête. Je voulais la mettre mal à l'aise avec ma question, mais pas à ce point: elle est toute rouge et j'ai l'impression qu'elle va pleurer! - Tu sais, tu peux nous le dire, ça restera entre nous 4, je la rassure. Moi je le fais très souvent, c'est super bon. - Heu... Oui... tout le temps. - Tout le temps! s'exclame Eléonore. T'as pas mal aux fesses à force? - Nan, elle répond un peu plus confiante. Je mets qu'un doigt et je le mouille avant alors ça fait pas trop mal. - Et ça t'embêtes pas que ça soit sale? La question d'Eléonore choque Sarah qui se remet à rougir. Elle réussit à peine à faire un petit "non" de la tête. - On s'en fiche que tu sois sale, je lui dis. Moi aussi j'aime bien être sale des fois, j'ai déjà fait des trucs super crades. Mais c'est pas grave, on t'aime quand même. - Ça c'est vrai, soutient Eléonore. On va pas se moquer de toi pasque t'es différente. - Mer... merci, murmure Sarah en retrouvant un léger sourire. - Bon allez... à qui de jouer? - À moi! s'écrie Eléonore. - Alors vas-y. - Camille, action ou vérité? - Action, je dis, décidée à l'épater. - Alors... ze veux que t'éssanze de culotte avec Sarah! elle dit en se remettant à rire. - T'as plus con comme idée, je soupire. - T'es obligée de le faire. C'est Sarah qui a dit ça. Elle a l'air d'accepter le paris elle. Faut dire qu'elle porte déjà mes collants: je lui ai prêté pour son costume de papillon parce qu'elle en avait pas; je la comprend, ça moule ses fesses et c'est assez disgracieux... - Bon d'accord, j'abandonne. Mais t'as quand même des idées bizarres. Je retire ma culotte en vitesse; j'ai encore ma robe sur moi donc ça va vite. Pour Sarah c'est un peu plus long car elle doit déjà enlever ses collants. Elle est un peu rouge mais elle continue à sourire. Une fois les jambes nues, elle retire sa culotte, on a plus qu'à échanger. En temps normal j'aurais hésiter, dans la mesure ou ma culotte est quand même assez crade, mais je suis pas du genre à être gênée, et puis je sais que Sarah est dans la même situation, ses culottes sont peut-être pires que les miennes! Et en effet dès que je passe ma culotte et prend la sienne, je vois bien les quelques traînées marrons et jaunes qui décorent ma culotte ont rien à voir avec ce qu'il y a dans la sienne. - Waouh! je fais en voyant la longue trace grasse et épaisse. Je croyais que t'avais changé mercredi... - Ben j'ai pas pu en fait, elle m'explique à peine embarrassée. J'ai dû la filer à Julie quand on était à la piscine pasqu'elle a eu un problème. La petite concernée hoche la tête pour confirmer, elle non plus ça a pas l'air de la déranger, enfin elle a jamais été dérangée par quoi que ce soit de toute façon. J'enfile rapidement sa culotte, elle est pile à ma taille, et qu'est-ce qu'elle est chaude et confortable! - Voilà, on l'a fait ton défis bizarre. - Ze pensais pas que vous oseriez, marmonne Eléonore. - Mais c'est vraiment chelou comme défis, je lui dis. T'as des idées bizarres. - Ze sais pas pourquoi z'ai trouvé ça... excitant, elle explique en rougissant. - Ça c'est vraiment bizarre, rigole Sarah. - Oh tu peux parler toi, Madame la cochonne! je lui lance. - T'es pas la mieux placée pour me faire la morale, madame la soumise! elle réplique. Il y a un court silence oppressant, mais heureusement peu après on se met toutes à rigoler. Ça me fait plaisir de voir qu'on peut s'entendre toutes les 4, c'est comme si on avait fait la paix. - Mais d'ailleurs comment tu sais ce que j'ai fait avec Eléonore? je demande à Sarah. - C'était quand on était à la piscine, je changeais Julie à cause de son accident. Et en passant devant les toilettes je vous ai entendues. - Je comprends mieux. Petit blanc, je relance la conversation: - Au fait, je demande à Sarah, il paraît que t'as fait des trucs avec Julie, dans la piscine justement. - Quoi! Elle me fait en prenant sa mine étonnée. Qui c'est qui t'as dit ça?! - Ben Julie justement! je lui révèle. Tout à l'heure après qu'elle ait fait son costume. J'ai pas tout compris mais j'ai clairement entendu les mots "orgasme" et "piscine". - Ben... ouai on a... je l'ai masturber. C'est reparti: ça pouffe d'un côté, ça rougit de l'autre, mais aucune moquerie. Après tout, on a toutes les 4 fait des trucs dégueux, et ça nous fait un beau point commun qui nous réunit. - Bon allez, gardez votre sérieux. C'est à moi de jouer. Eléonore, action ou vérité? - Action. - Hum.... Je te mets au défis d'enfermer Aline dans la remise demain matin, quand on préparera la fête. Cette fois personne rougit: - J'accepte. - Je veux bien t'aider sur ce coup là, ajoute Sarah. - Aider! renchérit Julie. Sans le vouloir, je venais de trouver la vengeance idéale, et j'en riais d'avance. Demain sera une journée très amusante... |