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Rated: · Prose · Action/Adventure · #1937993
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Notre Droit, Notre Royaume.
Partie 1 :
Le capitaine Verran Koll inspectait ses troupes dans la salle d'entraînement. Il observait chaque Astarte de la tête au pied. Il cherchait la moindre faiblesse dans leurs traits. Mais il ne trouvait ni la peur, ni la crainte. Seulement un besoin de faire souffrir les ennemis de l'Imperium et le désir de les entendre crier de douleur. De vrais Night Lords. Koll ressentit un sentiment de fierté en regardant tous ces Astartes sous son commandement. Mais il se ressaisit. Ils avaient beau être des Night Lords, ils n'avaient pas ce qu'il fallait pour égaler les vétérans de la 1ère compagnie, et cela le frustrait énormément.
Depuis toujours, Koll voue un grand respect à Konrad Curze, son primarque. Il se voit comme celui qui serait le mieux placé pour seconder Curze en tant que capitaine de la 1ère compagnie des Night Lords. Le fait que ce soit Zso Sahaal qui occupe ce poste et non lui le frustre énormément. Il considère Sahaal comme un imposteur et l'accuse d'avoir influencé le jugement du primarque. Mais même Koll n'est pas assez fou pour dire cela à haute voix. Il est déterminé à prouver qu'il est mille fois supérieur à Sahaal, autant comme combattant que comme commandent. Chaque seconde qui passe sans que Koll se voit restituer se qu'il considère comme lui revenant de droit est une torture.
Chacune de ses troupes portait une armure classique de Space Marine, avec quelques modifications. Chacun d'entre eux avait ajouté sur son armure des symboles macabres comme un visage de squelette peint sur l'avant de leur casque. Pour sa part, Verran Koll avait peint un visage squelettique sur son casque ainsi que le symbole de la Legion sur son torse et son épaulière droite. Physiquement, il faisait 7’ et avait, comme tous les Night Lords, une peau très pâle et des yeux noirs. Un jour, on lui avait fait la remarque qu'avec ses cheveux longs il ressemblait comme deux goûtes d'eau à Konrad Curze. Il s'était donc coupé les cheveux courts et se fit une cicatrice sur l'œil droit, pour que plus personne n'ose le comparer à son primarque, qui est unique.
-Hé, Cap Verran.
Le Capitaine se retourna pour regarder quel Astarte avait eu le culot de l'appeler ainsi et ne fut pas surpris de constater que l'impudent n'était autre que le Sergent Sabathon, de l'escouade Ubiec. Sabathon était un criminel de bas-étages recruté sur Nostramo.
Celui-ci avait comme d'habitude rasé ses cheveux et pour pouvoir exposer son tatouage représentant le signe des Night Lords. On pouvait voir son lambeau d'oreille gauche, oreille que Verran Koll avait «abimé» suite à une remarque désobligeante de 'officier lors d'un entraînement. Il était probablement l'Astarte le plus sournois et le plus ambitieux qui n'ait jamais servi sous les ordres de Koll. Mais le pire, c'est son indifférence totale pour la hiérarchie. Sabathon se plaisait à appeler Koll « Cap Verran», ce qui frustrait énormément celui-ci. D'habitude, Koll se débarrassait des éléments pouvant nuire à sa position de capitaine. Mais Sabathon avait montré un trop grand talent pour que Koll puisse l'écarter. Même Verran devait l'avouer, Sabathon était doué.
Sabathon s'était révélé être un tireur hors-pair avec un bolter. Lors des entraînements, personne n'a jamais vu Sabathon manquer sa cible. Son talent lui permit de devenir Sergent et de former sa propre escouade. Il prit dans l'escouade Ubiec d'autres criminels qui avaient fait partie de son gang. Rapidement, l'escouade fut connue pour sa précision de tir, qui surpassait même celle des Devastators de la compagnie. C'est sur eux que le Capitaine Koll contait le plus pour lui fournir un tir de soutient… et pour lui tirer dans le dos.
-Pour toi, comme pour tous les autres, c'est Capitaine Koll.
-Et qu'est-ce qui te donne le droit de me donner des ordres, Cap?
-Le fait que je sois celui qui ait eu la malchance de t'avoir sous ses ordres, répondit Koll. Alors maintenant, ferme-là et surveille ta langue.
- Comme tu veux, Capitaine de la 3e compagnie.
Koll se raidit. Sabathon avait encore une fois touché une corde sensible. Koll sortit son épée énergétique accroché dans son dos et frappa Sabathon. Le Sergent prit le coup de plein fouet, et bien que son armure le protégea des blessures, le coup le fit propulsa à terre. Quand il releva la tête, une lame vint se placé sous sa gorge et il put voir l'expression de rage dans les yeux de Koll. Sabathon sourit. Voyant qu'il était entré dans le jeu du Sergent, Verran Koll rangea son épée et sortit ses griffes énergétiques et disant :
-Ce n'est que temporaire. Bientôt, j'obtiendrai ce qui me revient de droit. Et alors, je te ferai ravaler tes insultes.
Koll montra ses griffes énergétiques à tous les Astartes en signe d'avertissement. Tous arrêtèrent ce qu'ils faisaient et reculèrent d'un pas en direction opposée de Koll. Chacun s'avait que Verran Koll était très strict en ce qui concernait les insultes et les tentatives d'assassinats à son égard. Car chacun d'entre eux voulait le poste de leur capitaine, mais aucun n'osait passer à l'acte et liquider Koll. Car si ça réussissait, rien ne garantissait que se soit celui qui l'ait tué qui le remplace. Et si ça plantait, il vaudrait mieux se faire tuer par l'ennemi lors de la bataille que de devoir affronter le courroux du capitaine Koll. Mais Koll pouvait aussi bien se débarasser d'eux quand il le voulait.
Verran Koll haïssait l'insubordination dans ses rangs, car l'insubordination mène au désir de quelque chose de mieux, ce qui mène au sentiment de révolte, et finalement à la traîtrise. Mais Koll faisait de la traîtrise un sujet de paranoïa. S'il soupçonnait un tout petit peu que quelqu'un voulait le trahir et prendre ça place, Le 3e capitaine s'arrangeait pour que celui-ci disparaisse. Des accusations, quelques fausses preuves et des témoins lui obéissant par peur et le tour était joué. La seule personne dont Koll n'ait jamais réussi à se débarrasser est le sergeant Sabathon, pour deux raisons. De un, il est trop bon pour que l'on puisse débarrasser de lui impunément. Les gens qu'on enverrait pour lui faire la peau se feraient massacrer à coup sûr par Sabathon. Et deuxièmement, il est bien trop rusé et hypocrite, il serait capable de fomenter un complot pour que les fausses preuves se retrouve contre le capitaine de la 3e compagnie. Et paf! Retour à l'envoyeur! Cela frustrait énormément Koll de devoir laisser un être aussi dangereux que Sabathon en liberté, mais il n'avait pas le choix.
Verran Koll rangea ses griffes énergétiques avec un petit sourire. Il avait réussi encore une fois à inspirer la peur à ses hommes et à leur rappeler qu'ils ne doivent pas oublier que c'est lui qui commande. Cependant, son sourire se transforma en grimace de frustration quand il vit le sourire de bonheur de Sabathon, encore content d'avoir pu mettre son capitaine en colère. Koll quitta la salle d'entraînement, les Night Lords reprenant leurs occupations dès qu'il fut parti. Koll déambula dans les corridors, jetant des regards cruels à ceux qui avaient le malheur de croiser sa route. Il ne regardait pas où il allait, trop occupé à fulminer un plan pour se venger de l'humiliation que Sabathon lui avait infligé. Mais ses sombres pensées furent interrompues qu'on lui dit :
« Verran le décapiteur, on dirait quelque chose te fait défaut. Du moment que cela n'affecte pas tes capacités, je me fou de ce que cela peut bien être.»
Verran Koll se retourna pour regarder qui était cet impudent et se retrouva face à Shang, l'écuyer de Konrad Curze. Il eut alors un léger sourire. Il était «presque» content de tomber sur Shang plutôt que sur un autre Night Lord. Shang était l'écuyer du primarque, et donc son assistent. Il était le seul Astarte que Koll respectait avec grande estime. Le poste d'écuyer était le seul poste chez les Night Lords que Verran Koll ne convoitait pas, car il pensait que même lui ne pourrait pas remplir ce rôle aussi bien que l'actuel écuyer. L'écuyer était ce qui se rapprochait le plus d'un ami pour le capitaine de la 3e compagnie.
«Mais que dis-tu, écuyer? Répondit Koll. Rien ne peut me faire défaut, et cela en a toujours été ainsi.
-Mais oui, bien sûr, répondit Shang, aucunement convaincu. On dirait plutôt que tu as encore subi les moqueries de ce sergent qui tu haïs tellement. Sabathon je crois?»
Verran Koll sera les dents. Comme d'habitude, Shang avait visé juste, et cela commençait royalement à l'agacer. Mais il se reprit, car Shang était prêt à exploiter n'importe quelle faiblesse pour assurer la victoire à sa Légion, y compris celles des membres de celle-ci. Finalement, Koll dit à Shang :
«Que veux-tu, Shang? Si tu n'as rien d'autre à me dire, je ne reste pas une minute de plus à t'écouter.
-Je suis juste venu t'avertir qu'il y aura un conseil de guerre pour discuter de ce que nous allons faire lors de l'assaut de demain.»
Verran Koll eut un léger sourire. Après tous les problèmes qu'il avait eu ces derniers temps, il en avait oublié l'assaut. Une planète du nom de Calipse, la seule de son système, en était la cible. Ce lieu avait été colonisé par la race humaine lors du moyen âge technologique. On avait perdu tout contact avec lors de l'ère des luttes. Et maintenant, il était grand temps que l'Imperium prenne ce qui lui revenait de droit. La flotte des Night Lords traversait depuis plus d'une semaine le Warp et était enfin près d'arrivé. Koll adorait les batailles, mais savait aussi que c'était le meilleur lieu pour qu'un de ses soldats le liquide. Shang s'en alla sans même saluer Koll. Celui-ci en fit de même et s'en alla vers sa cabine.
Après une dizaine de longues minutes à errer dans les corridors du vaisseau, il se retrouva enfin en face de sa cabine. La porte automatisée s'ouvrit en voyant Koll arriver. Verran n'aimait pas que quelqu'un d'autre entre dans sa cabine. C'est pour cette raison qu'il avait réglé sa porte pour qu'elle ne s'ouvre que si c'était lui qui voulait entrer. Ainsi, si quelqu'un d'autre entrait dans sa cabine, Koll saurait que cette personne serait entrée par effraction et il pourrait ainsi avoir une raison pour refroidir quelqu'un. L'intérieur de la pièce était assez simple. Un lit, un bureau avec une chaise, un coffre dans lequel placer des objets quelconque et un genre de garde-robe où placer les équipements. Il enleva son casque, qu'il posa sur son bureau, et s'assit sur son lit. Mais à peine l'eut-il fait qu'il ressentit une douleur énorme à la tête. Encore une crise.
Tout comme leur primarque, certain Night Lords font des visions très douloureuses, aussi appelées «crises» par la majorité de ceux qui en ont. La durée d'une crise variait d'un Night Lord à un autre ou d'une fois à une autre, pouvant aller de quelques secondes à plusieurs heures. Une chose était certaine, ces crises faisaient très mal, tellement qu’ils ne pouvaient plus faire rien d'autre quand cela arrivait, les paralysant carrément sur place. Sur un champ de bataille, avoir une crise signait habituellement l'arrêt de mort du Night Lord. Car quand quelqu'un se lâche son arme et se prend la tête de douleurs, il est une cible facile, aussi bien pour les ennemis que pour ses alliés. Pour Verran Koll, les crises étaient une douleur nécessaire, puisqu'il s'agit d'un héritage du Night Haunter. Les siennes duraient une trentaine de secondes, mais étaient extrêmement douloureuses. Elles lui montraient de courtes scènes d'un avenir proche.
Cette fois, la vision montrait à Verran Koll un groupe de thunderhawks, qui volaient dans un ciel obscurcit par la nuit. Koll pouvait voir les tirs de cannons anti-aériens qui rataient les thunderhawks. Puis, tout-à-coup, l'un des transports fut touché par une série de tirs anti-aériens, puis explosa. Verran Koll eut juste le temps de reconnaître le transport. C'était le thunderhawk personnel de Zso Sahaal, le 1er capitaine des Night Lords. Puis la crise finit. Verran Koll sourit.
Partie 2 :

Comme prévu, il y eu un conseil de guerre le lendemain, conseil auquel Verran Koll s'empressa d'assister. Ce n'est pas que la stratégie l'intéressait particulièrement, mais il ne voulait pas être laissé de côté et se retrouver à faire le garde pour les vaisseaux de la flotte Night Lords. Il arriva devant les portes du conseil de guerre. Deux énormes portes de métal. Quand elles étaient fermés, ont pouvaient voir le symbole de la Legion se former. Cela remplissait de fierté le capitaine de la 3e compagnie. Il se doutait que, comme d'habitude, il serait le dernier arrivé et serait réprimandé par Shang, qui présiderait le conseil. Il enleva son casque, comme il était coutume quand on entrait dans la pièce du conseil de guerre, puis ouvrit la porte d'un coup sec.
Ce qu'il vu ne le rassura pas. Ill était belle et bien le dernier arrivé, car chacun des autres capitaines le fixait d'un regard inquisiteur. Comme il s'y attendait, c'était Shang qui présidait le conseil. Normalement, ce rôle devrait être rempli par le Night Haunter, mais les fréquentes crises du primarque l'en empêchait. Faute de quoi, c'était son écuyer qui le remplaçait à chaque séance. Koll prit sa place, sans se soucier des autres capitaines, sans s'occuper de les regarder. Ils n'avaient aucune importance à ses yeux, et ils n'en auraient probablement jamais. Les deux seules personnes dignes d'un minimum d'intérêt de sa personne étaient Zso Sahaal, capitaine de la 1ère compagnie, et Shang, l'écuyer du primarque.
-Tu es encore le dernier arrivé, Koll, dit Shang. Prend exemple sur Sahaal. Il était même là avant moi. Ça, c'est être un capitaine!
-Si le fait d'être un capitaine veut dire que l'on doit utiliser la manipulation pour atteindre son poste et non le talent, répondit Koll d'un ton moqueur, alors ou va l'Imperium?
-Mais oui, c'est ça… Bon, en t'en que l'écuyer du primarque Konrad Curze des Night Lords, moi Shang, je déclare ce conseil de guerre ouvert!
-Ave Dominus Nox! Répliquèrent les capitaines.
-Maintenant, dit Shang, voilà comment nous procéderons pour cette attaque.
Shang appuya sur un bouton, et alors une carte holographique de Capilpse apparue au centre de la table, dévoilant l'apparence de la planète. Calipse étaient une planète des plus normales, avec beaucoup de végétation dans les zones sauvages et avec des villes biens développées. La particularité était le manque de mers et d'océans sur cette planète. Verran Koll estima que seulement 15% de la planète était recouverte d'eau, le reste étant des terres pourtant extrêmement fertiles. Shang entra des cordonnés et un point rouge apparu sur la carte.
-Voici le point de débarquement, Vous devrez atterrir dans les alentours de cette zone. Notre objectif est leur capital, Azlan.
Shang entra de nouvelle coordonnés, puis un point bleu apparu sur la carte, signalant la position d'Azlan. La capitale et la zone de débarquement étaient chacun à l'opposé totale l'une de l'autre. Shang continua :
-Nous procéderons par deux vagues. Chaque compagnie qui fera partie de la première vague devra sécurisée une ville, qui nous servira de point de base. Ensuite, la première vague se dirigera directement vers la capitale pour la prendre. La deuxième vague Arrivera une heure après la première. Elle prendra les villes une par une, assurant un contrôle total de la planète.
-Deux vagues? Dit un capitaine que Koll ne prit même pas la penne d'identifier. En quoi c'est utile? On a qu'à tous y aller en même temps.
- La 1ère, 2e 6e, 8e et 9e compagnies feront partie de la première vague, dit Shang comme s'il n'avait pas entendu la remarque. La 3e, 4e, 5e, 7e, et 10e compagnies feront partie de la deuxième vague.
Verran Koll se leva d'un bond. Il ne pouvait accepter que Sahaal fasse partie de la force de frappe alors que lui et sa compagnie faisait le nettoyage.
-C'est inacceptable! Je suis le mieux qualifié pour faire partie de la première vague! En temps que capitaine de la 3e compagnie, je mérite d'être dans les premières lignes pour montrer mon talent! Lassez les incapables des compagnies inférieurs faire le sale boulot si tu veux, Shang, mais je n'accepterai pas de faire partie du même groupe que ces minables!
Shang sera les dents, il se doutait bien que le tempérament de Koll le ferait protester face à cette requête, mais il ne se doutait pas qu'il irait jusqu'à insulter les autres compagnies.
-Très bien, céda Shang, la 3e compagnie remplacera la 9e dans la première vague. Maintenant, partez! L'assaut sera lancé dans une heure, soyez prêt!
Tous les capitaines se levèrent et allèrent préparer leur compagnie. Chacun avait hâte de «pacifier» ce monde. Verran Koll arriva devant sa compagnie, déjà prête au combat. Il avait été en retard au conseil de guerre à cause qu'il était venu leur dire de se préparer. À son grand malheur, Sabathon vint à sa rencontre.
-Alors, Verran, qu'est-ce qu'on attend bordel?
-Premièrement, c'est Capitaine Koll. Et deuxièmement, il reste une heure avant l'assaut.
-Et merde, va falloir tuer le temps, Cap Verran.
Verran Koll commença à sentir la colère monter en lui. Il ne supportait plus l'insubordination du sergent Sabathon. Mais, il devait malheureusement l'admettre, celui-ci avait raison. Ils durent attendre encore une heure avant que tous les Night Lords soient réunis dans la baie d'embarquement. Cependant, il fallait attendre quelque chose. Le 3e capitaine pouvait entendre les plaintes dans les rangs :
-Qu'est-ce qu'on attend encore?
-On devrait déjà être en train de terroriser la population!
-C'est mieux d'être important!
C'est alors qu'une porte s'ouvrit, et tous les Night Lords se turent en se rendant compte de qui se trouvait derrière. Son armure portait les symboles des Night Lords. Les doigts de ses deux énormes gantelets se terminaient par la de longues griffes acérées. Sa peau était pâle, et ses yeux, tous comme ses longs cheveux, étaient noirs. Sa cape qui se terminait en pointes flottait presque dans l'air quand il marchait. Ses mains étaient comparables à des cers et son dos était vouté. Plusieurs Night Lords, dont Verran Koll, tombèrent à genoux en le voyant se diriger devant eux. Koll n'arrivait même plus à parler devant toute la sensation qui émanait de l'homme. C'était Konrad Cruze. C'était le Night Haunter. Devant toute sa Legion, il pointa de la main l'armée d'Astartes et prononça trois mots :
-Ave Dominus Nox!
-Ave Dominus Nox! Répondirent les Night Lords, galvanisés par la présence et par l'encouragement de leur primarque.
Sa simple présence aurait permit de stimuler les troupes. Mais que Konrad Curze prononce l'une des devises des Night Lords (l'autre étant «nous sommes venus pour vous») à rendu inarrêtable les Astartes de la Legion des night Lords. Si leur primarque était venu, c'était qu'il croyait en leur victoire. Non, c'était qu'il avait vu leur victoire dans l'une de ses visions. Les Night Lords acclamèrent leur chef de plus belle.
Koll n'en croyait pas ses yeux. Konrad Curze, son primarque tant vénéré, était là, il pouvait le voir. Il n'avait eu la chance de le voir que deux autres fois : quand il était devenu capitaine et lorsque le Night Haunter avait été retrouvé. Il se rappelait cette journée. À l'époque de la redécouverte de Konrad CCruze, Koll n'était qu'un simple lieutenant. Il se rappelait l'avoir vu monté devant eux comme aujourd'hui. Le primarque avait prononcé un discours. Ce discours l'avait tellement ému que Verran Koll en était tombé à genoux, incapable de se relever. Ce moment fut probablement le meilleur moment que Verran Koll vécu de toute sa vie. Et depuis ce jour, il révérait son primarque, le considérant comme l'être ultime, au-delà même de l'Empereur.
Le primarque, sans se soucier de la foule d'Astartes qui continuait de l'acclamer à chacun de ses pas, s'en alla et quitta la baie d'embarquement. Les troupes, maintenant sûr de leur victoire, entrèrent rapidement dans les thunderhawks. C'est alors que plusieurs dizaines de transports décolèrent, signifiant ainsi le début de la première vague. Verran Koll, bien attaché, devant partager son thunderhawk avec l'escouade Ubiec de Sabathon. Il n'aurait pas pu trouver meilleur compagnie. Et il fut content quand Sabathon, qui s'apprêtait à parler, fut interrompu par un message du pilote venant des haut-parleurs :
-Le thunderhawk personnel du premier capitaine a été touché! Je répète, le thunderhawk personnel du premier capitaine a été touché!
Le visage de Koll s'illumina de bonheur, et bien que personne ne pouvait voir son expression à cause de son casque, chacun des membres de l'escouade Ubiec savait ce qu'il ressentait en ce moment. Chacun était content, non parce que leur capitaine allait finalement monter en grade, mais parce que ça voulait dire qu'ils allaient être débarrassé de Koll. Sabathon, qui était à côté de son capitaine, mit une main sur son épaule et dit :
-Bravo d'avance pour votre future promotion, Cap Verran de la première compagnie.
Koll était trop heureux pour se soucier du manque de respect du sergent de l'escouade Ubiec à son égard. Ça y est. Il allait enfin pouvoir accéder au poste qui lui était dû depuis toujours. Son ascension serait alors complète. Il serait le premier capitaine de la Legion des Night Lords. Il serait le bras droit du Night Haunter, le plus grand de tout les primarques. Zso Sahaal était mort, et c'était tout ce qui comptait maintenant. Mais sa joie fut gâchée par le message suivant qui venait du pilote :
-J'ai un visuel sur le capitaine Sahaal et sur ses raptors!
-Impossible…marmonna Koll, ému et frustré par la nouvelle.
Il se détacha et, en colère, se dirigea vers, le poste de pilotage. Le pilote, le voyant entrer, tenta de le convaincre de retourner à sa place.
-Capitaine koll, retournez à votre place en attendant l'atterrissage, dit le pilote.
-Où est Sahaal! Cria de fureur Koll.
Le pilote pointa du doigt quelque chose, sans même se détourner de sa tâche. En regardant attentivement, Koll vu ce que le pilote pointait. Le capitaine Sahaal et ses raptors, son escouade de marines d'assaut, étaient en train de s'envoler du thunderhawk en feu grâce à leurs réacteurs. Koll regardait fixement la scène de ses deux yeux plein de colère et de haine. Sa destiné lui avait encore échappée à cause de ce salaud de Zso Sahaal. Il frappa de son poing la porte qui séparait la cabine de pilotage du compartiment de transport. Le pilote se répéta :
- Capitaine, nous nous apprêtons à atterrir, retournez à votre place.
Cette fois, Koll fit comme le pilote demandait. En retournant à sa place, il ne put éviter les moqueries de Sabathon.
-Alors, comme ça on a compris qu'on serait jamais mieux que 3e capitaine? Dit Sabathon avec son habituel ton moqueur.
En guise de réponse, Koll sortit ses griffes énergétiques et les plaça sous la gorge du Sabathon ne broncha pas, redoublant même les insultes.
-Oh, le capitaine est fâché? Quel pauvre petit bébé, comme c'est triste!
Verran Koll n'eut pas le temps de s'occuper du sergent insubordonné, car tous ceux à bord du thunderhawk sentir un choc, signifiant que le thunderhawk avait atterri. La porte du thunderhawk s'ouvrit alors, laissant place à une planète dominé par le ciel de la nuit. Ils sortirent du transport, constatant que tous les membres de la première vague étaient également en train d'en faire de même. Verran Koll rassembla sa compagnie, puis partie par le sud-est, sachant que la capitale de Calipse, Azlan, était à l'opposé total de du point d'atterrissage. Selon les ordres, il devait trouver une ville et la prendre, ce qui donnerait un avant-poste à la deuxième vague.
Après plusieurs minutes de marches, la 3e compagnie des Night Lords tomba sur une ville. Celle-ci possédait une muraille de protection et des portes blindés, mais aucun dispositif de défense, comme des tourelles, ne semblait être présent. Ils arrivèrent devant la grande porte. La porte semblait assez vieille, servant plus de décoration que de protection. Il ne fallut pas longtemps avant que cette porte ne cède à l'armement des Astartes. Verran Koll pénétra dans la ville, suivit de sa compagnie. Les rues de la ville semblaient désertes.
Mais c'est alors qu'il aperçut un homme courant pour aller se cacher dans une ruelle. Le capitaine de la troisième compagnie ne perdit pas son temps. Il fonça sur l'homme et le transperça avec ses griffes énergétiques. Il souleva le malheureux dans les airs. Koll avait fait exprès de ne pas toucher des points mortels. Il rétracta les griffes énergétiques de l'un de ses gantelets et, avec sa main libre, pris son épée énergétique. Koll approcha sa tête de l'oreille de l'homme et lui murmura :
-Nous sommes venus pour vous.
L'homme, le regard rempli de peur, se mit à crier, espérant que de l'aide arriverait. Mais aucune aide n'arriva. Le pauvre homme vu, les yeux écarquillés de terreur, Verran Koll le décapiter. Koll attendit que la tête ait roulé au sol pour ranger son épée énergétique. C'est grâce à des actes que celui-là que koll avait gagné le surnom de Verran Koll le décapiteur. C'est alors qu'il remarqua que la population locale était cachée dans les ruelles ou dans les bâtiments. Il n'y avait que des civils dans cet endroit. Verran Koll se retourna vers ses troupes et leur donna ses instructions.
-Décapitez hommes et femmes, puis mettez leur tête aux portes de la ville. Ça devrait éloigner les gêneurs.
-Et pour les enfants? Demanda un sergent que Koll ne reconnu pas.
Verran Koll eut un sourire macabre avant de dire :
- Il faut des spectateurs pour un spectacle.
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