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Histoire érotique écrite en français. Le contenu peut choquer (pédo). |
8h30, le bus nous prend à 9h30. Après quoi le train nous ramène à Paris. La place est vide à côté de moi, mais la chaleur des draps m'indiquent qu'Aline a quand même dormi ici cette nuit. En passant dans le couloir, j'entends des chuchotements dans les chambres, certaines filles sont déjà levées, c'est bien. En bas par contre c'est le silence totale, je suis seul dans le réfectoire. Ce silence contribue à mon coup de blues: ça y est c'est fini, la semaine la plus rapide qu'il m'ait été donné de vivre. J'ai une boule au coeur. Aline entre dans la pièce, elle est comme d'habitude, fraîche, pas trop souriante mais sans avoir l'air blasée... Elle me regarde, je la regarde, mais on respecte le silence de la salle. Pourtant malgré son air froid, elle faiblit avant de me tourner le dos: elle a souri. Elle attend autant que moi notre dernière confrontation. Je me réveille la tête dans les draps. On s'est couchées tard et j'ai du mal à m'y retrouver... Mais je sens le corps d'Eléonore contre moi, c'est ce qui compte. C'est le dernier jour, faut que j'en profite jusqu'au bout. Je crois qu'elle dort encore, je glisse ma main dans sa culotte: elle est très chaude. Mes doigts viennent caresser sa fente, elle est un peu humide à cause de la transpiration. On a beaucoup bougé hier soir, je me souviens m'être endormie avec ma main qui caressait sa poitrine, c'était si agréable... ça va finir maintenant... Je quitte l'avant de sa culotte pour aller vers l'arrière, dans sa raie des fesses. Mon doigt suit le long creux et s'arrête sur son petit trou, j'appuie un tout petit peu, je la sens se contracter et reculer pour que mon index pénètre de lui même dans son anus; mais mon index est pas assez lubrifié pour aller plus profondément et je me décide à retirer mon doigt pour le porter à ma bouche. Son odeur va me manquer. Même si je retrouve Célia bientôt, ce sera différent... Ce que j'ai vécu ici est unique. - Ça me fait bizarre de me dire que c'est le dernier petit-dézeuner avec vous, je dis à mes copines de table. - Ben t'as nos mails de toute façon, on s'enverra des messages, me rassure Gabrielle. - Même, ça sera pas pareil... Sandra arrive avec Charline: - Les filles c'est incroyable, je crois que Charline vous a battu! s'exclame Sandra. - Il s'est passé quoi? demande Camille. - Hier soir, Charline arrivait pas à dormir, elle a appelé Arthur, et il l'a emmené faire un tour. - Ouai et alors? demande Lou. Sandra se tourne vers Charline pour lui dire de finir. - Ben... il m'a... il m'a embrassé... sur la... sur la bouche, murmure la fillette embarrassée. Lou et Gabrielle se mettent à crier de rage! J'ai bien envie de dire qu'à moi il a donné un orgasme mais... je crois que ça restera mon secret! J'ai pleuré toute la matinée, avec le corps de Julie contre moi. Je veux pas que ça se finissent, pourtant ça y est, on sort du bus, je prends la valise de Julie et la mienne et on monte dans le train. Toutes les autres filles sourient, même si elles sont un peu tristes. Moi j'ai pas envie de rentrer chez moi, je voudrais rester avec Julie, pour toujours. On s'assoit dans le fond du wagon, toutes les deux. - Tu vas me manquer, je lui souffle à l'oreille. - Manquer... Les larmes recommencent à me monter aux yeux, je prends Julie sur mes genoux et je l'embrasse dans le cou. - Sarah... Orgasme... elle murmure. - À tes ordres, ma princesse. J'ouvre le bouton de son jean et je descends sa braguette. Personne ne peut nous voir de là où on est, et même si on me voyait je continuerais. Après tout ce qu'elle a fait pour moi, je lui dois bien ça. Je passe sous sa culotte et je commence à caresser sa fente, elle ne dit rien, elle pose sa tête sur ma poitrine et se laisse faire. J'arrive pas à descendre plus bas, vers son anus, il faudrait que je la soulève. Je me contente seulement de sa fente, à la place de descendre je remonte vers son clitoris. Elle commence à respirer un peu plus bruyamment, elle va bientôt jouir je le sais, en une semaine j'ai appris à la connaître. Je la tourne sur le côté, pour pouvoir l'embrasser en même temps que je la caresse. Que ce soit ses jambes, ses lèvres ou sa vulve, tout est doux chez elle, et j'ai envie de prolonger chacun de ces contacts. Je fais pénétrer ma langue dans sa bouche, et aussi passive qu'elle puisse être je sens que cette fois elle y met du sien, elle veut me montrer qu'elle aussi elle m'aime, et nos langues s'unissent pendant qu'elle part dans un orgasme presque trop bruyant. Puis elle pose tout son poids sur moi, c'est fini. Oui c'est fini, pour de bon. C'est la dernière fois que je lui donnerai un orgasme, j'espère juste qu'un jour elle pourra jouir toute seule. Elle le mérite. Mes larmes reviennent. 30 minutes d'avance. Je dirais bien que ça fait 30 minutes de plus à attendre sur le quaie de la gare, mais de toute façon je rentre avec les jumelles, personne ne viendra me chercher... Les filles commencent à se dire adieu; les parents de Gabrielle sont déjà là, elle fait juste un dernier câlin à Arthur, ça m'énerve pas, qu'est-ce que ça peut me faire? Je suis pas d'humeur à être énervée contre qui que ce soit, mine de rien moi aussi je suis un peu triste. Les filles vont une par une faire leurs adieux à l'animateur et aux animatrices; moi aussi j'y ai droit. - Salut, me dit Camille en faisant un petit sourire. Au moins avec elle, j'aurai pas le malheur de devoir endurer un câlin. - Salut, je lui réponds. Amuse-toi bien avec ta copine. - Compte là-dessus. N'empêche que tu vas me manquer. Enfin, c'est surtout ton corps de rêve que je regretterai. - Ça c'est pas réciproque, je réplique pour mettre fin à son rire. J'arrive même pas à croire qu'on ai fait ça ensemble. - T'arriveras pas à me faire croire que t'as pas kiffé. Et puis si t'aimais pas à ce point, tu te serais défendue quand je t'ai embrassé. - Quand tu m'as embrassé? je m'étonne. Quand ça? - Maintenant. Pas le temps de répliquer, elle plante sa langue dans ma bouche et me roule une jolie pelle. Décidément, il suffit qu'elle me trouve une faiblesse pour l'exploiter à la moindre occasion. Je comprendrais sûrement jamais comment une fille comme elle a pu m'exciter à ce point. Une fois ce petit câlin terminé c'est Eléonore qui vient me voir. Elle, elle se contente d'une bise classique, c'est le moins que je puisse faire. Ce fut une adversaire honorable dans la lutte pour l'amour d'Arthur. Je l'ai sous-estimée et mal m'en a pris. Elle et ses fesses ont du potentiel pour l'avenir... Sarah, quant à elle, prend pas la peine de me venir me voir. Ses yeux rougis ont pleuré, je peux pas lui en vouloir de me détester. On est comme le feu et la glace, on est pas faîtes pour s'entendre... Il va être temps de faire mes adieux à Arthur, il est avec Julie en ce moment. - Arthur... elle murmure. Elle cherche quelque chose dans sa poche on dirait... elle en ressort une jolie dent de la taille d'un pouce. Le seul endroit où j'ai vu une dent de cette taille c'est... - Ma dent de yéti! s'écrie Arthur en serrant Julie dans ses bras. C'est incroyable que tu l'aies retrouvée! Mais où est passé la chaîne qui la tient? Son collier, c'est moi qui l'avait jeté à la poubelle en rentrant de la piscine. J'étais énervée. Je me demande comment elle a fait pour retrouver la dent... Peu importe. Allez c'est mon tour. Je m'approche, déterminée pour la confrontation. La plupart des filles avaient d'ailleurs l'air de l'attendre car les regards se tournent vers nous deux. - Toi! il s'écrie sans montrer de réelle colère. T'es une fille superficielle, manipulatrice, odieuse, perverse et égoïste! Ça jette un froid sur le public. Moi je me contente d'un léger sourire, comme pour l'inviter à continuer. Finalement il reprend: - Alors comment ça se fait qu'après toutes les choses horribles que t'as fait, j'arrive pas à t'en vouloir?! Cette fois je souris pour de vrai, je pensais qu'il aurait pu répondre à cette question tout seul: - Parce que je suis Aline, je réponds en rigolant presque. Je suis superficielle, manipulatrice, odieuse, perverse et égoïste; mais j'ai aussi un corps de rêve que je sais exploiter. La raison pour laquelle je suis triste aujourd'hui c'est parce que je pourrai plus profiter de ton corps. T'auras beau faire tout les efforts du monde, il y a une semaine j'ai décidé que tu m'aimerais, et même toi t'es incapable de résister ça. Il fait un pas en avant, nos visages sont à 5 cm l'un de l'autre. J'en ai peut-être trop dit, je m'attends presque à ce qu'il me mette une baffe, devant tout le monde... La vérité est tout autre: Il prend mes mains et m'embrasse. Un vrai baiser comme dans les films. Oh, pas des films de tapettes comme Titanic ou Twilight, non un vrai baiser de mâle Alpha comme dans les pornos les plus hards! Les baisers qui précèdent une brutale sodomie qui m'empêcherait de m'asseoir pendant toute une semaine! Un baiser sauvage où j'ai l'impression que sa langue essaie de me faire une gorge profonde! Un baiser enfin digne de moi et de ce que je suis. Enfin il a compris: je suis Aline, 15 ans, 7 ans et demi d'expérience derrière moi et c'est bien parti pour continuer! Je suis venue, j'ai vu, j'ai vaincu. Et cette galoche colossale qui dure depuis une bonne minute restera à jamais la preuve de ma victoire! Gravée dans la mémoire de chacune des sales gamines qui pensaient pouvoir surpasser la déesse du sexe! J'ai gagné! Alors ça y est. Me revoilà chez moi, avec ma soeur Noémie, mes cousines Ambre et Lucie, et surtout avec Sophie, la seule qui compte vraiment pour moi... Bien sûr je vais penser à Aline pendant un moment, c'est une fille unique en son genre, mais même elle ne peut pas battre le vraie amour! Au moins, ce long baiser aura servi de punition à Eléonore, Sarah et Julie! Elles me manqueront, Camille aussi. Et Charline, Lou, Gabrielle, Sandra. Et Rebecca et Sabrina aussi! J'ai écrit tout ça le soir même des événements, ou éventuellement le lendemain, et bien qu'on puisse appeler ça une colo bien remplie, j'ai un étrange sentiment incomplétion... comme si mon unique point de vue ne narrait qu'une infime partie de ce qu'il s'est vraiment passé là bas... mais peu importe! Elles me manqueront toutes... Mais il faut aller de l'avant, la vie est une ligne droite, et peu importe tout ce qu'il y a derrière nous, on ne peut pas faire marche-arrière! Alors au lieu de regretter le beau paysage qui désormais est derrière nous, il faut regarder à l'horizon pour en trouver un encore plus beau! |